À l’initiative d’Extinction Rebellion, de nombreux militants se sont rassemblés le 23 mars 2025 pour protester contre l’assemblée générale de TotalEnergies. France, Paris le 23 mai 2025.
La première action de la journée s’est déroulée dès le matin devant le siège de BNP Paribas.
Les agents de sécurité sont rapidement devenus agressifs, repoussant violemment aussi bien les militants que les journalistes présents.
À l’intérieur du bâtiment, des militants ont dénoncé, via une mise en scène théâtrale, les profits réalisés par les actionnaires de Total au détriment de la planète.
Entre menaces et violences, les vigiles et la polices ont largement entravé le travail des journalistes, malgré le caractère pacifique des actions.
Cette mobilisation s’inscrit dans une campagne plus large menée par Extinction Rebellion visant à dénoncer les agissements de "Total et ses amis".
Lors de l’assemblée générale,
le PDG de TotalEnergies a déclaré que
« l’électricité sera l’énergie du XXIe siècle » et qu’elle permettra de « décarboner ».
Des propos qui questionnent, alors que TotalEnergies a récemment annoncé une réduction de 500 millions de dollars de ses investissements dans les énergies bas carbone*
BNP Paribas est également mise en cause pour son financement massif des énergies fossiles.
Au total, sept interpellations ont été recensées au cours de la journée.
Dans l’après-midi, les militants ont tenté d’organiser une contre-assemblée générale au pied du Sacré-Cœur.
L’objectif était de créer une grande assemblée populaire et ouverte à toutes et tous, afin de débattre de l’avenir énergétique et écologique.
Avant même l’installation de la structure prévue, des unités de la BRAV-M sont intervenues pour nassé les militants, interpellant notamment ceux ayant pris la parole au mégaphone.
Les agents ont ensuite détruit les affichages sur lesquels les militants avaient exposé des photographies.
Apres plusieurs heures de nasse les millitans ont eu le droits de partir